Fort d’une expérience de plus de 20 ans sur l’accompagnement des entreprises de production audiovisuelle et du jeu-vidéo en profitant d’une vision globale de par ses nombreux clients, Com’Com est leader dans l’expertise comptable et Rh spécialisée des entreprises de ces secteurs qui regroupent de nombreuses professions.
Nous avons la chance qu’un film soit considéré comme un patrimoine incorporel dont il est possible d’acheter des parts sans pour autant prendre des parts sociales dans l’entreprise qui le finance. C’est ainsi que l’on devient coproducteur (soit par apport d’argent, soit par apport en nature) en échange de parts du film. Par ailleurs, il peut exister une distorsion entre le % obtenu et le montant représenté sur le coût du film. Exemple : un apport de 200 000 euros sur un film qui coûte 1 million euros peut donner lieu en retour à des parts pour 30 %. Ensuite les revenus du film seront répartis entre les différents coproducteurs en fonction de ces %.
Il est donc important de formaliser précisément et de sécuriser ces relations de pouvoir et d’argent par un contrat.
Ne soyez pas surpris de la réponse…mais il faut commencer par la fin : le distributeur, c’est-à-dire la chaîne de TV ou le distributeur salle. Si vous obtenez l’un ou l’autre, en remontant sur les différents protagonistes de la filière, vous pourrez financer votre film et même faire des choix selon les contraintes des uns et des autres. Sans distributeur, personne ne vous financera. Si par chance, vous dénichez des financements sans distributeur, il vous sera ensuite très difficile de trouver un distributeur. N’hésitez pas non plus à explorer toutes les voies de financement. Elles sont rarement incompatibles mais certains minima sont à respecter.
Enfin, si le financement par le crowdfunding est à la mode, n’oubliez pas que, sauf quelques exceptions, il n’engendre que de petits financements. Il permet, par contre, de faire parler de vous et de créer une communauté. Il est donc à consacrer pour des produits comme les courts métrages ou des formats diffusés sur le net.
Ça dépend ! Le secteur du jeu vidéo est vaste : on peut être auteur, développeur. On peut avoir envie de commercialiser ses propres jeux ou de le confier à une plateforme ou un distributeur. On peut avoir envie de travailler seul ou de s’associer avec un investisseur.
La forme de l’entreprise dépendra donc de la véritable activité autour du jeu et des procédures de commercialisation.
Le principe est de respecter d’une part la loi en termes de structure et d’autre part d’avoir la forme la mieux adaptée, la plus souple, la plus évolutive à son business model et ne pas foncer systématiquement vers la structure la plus lourde sous prétexte qu’elle est à la mode (cas de la SAS).
Ainsi, le créateur pourra s’établir en Artiste Auteur, le développeur en Micro-Entreprise ou en profession libérale, le producteur/distributeur choisira la Sarl et lorsqu’il fera rentrer un investisseur, il optera pour la transformation en SAS, ou la création directement en SAS.
« L’entreprise dans l’entreprise »… C’est comme cela que nous avons l’habitude de présenter la chose lorsqu’un administrateur de production va se charger de la comptabilité d’un film.
En fait, un film est comme une entreprise : il aura son propre compte en banque, son propre compte employeur et sa propre comptabilité. Ce n’est pas la comptabilité de l’entreprise mais celle du film.
Il existe ensuite des comptes de liaisons qui permettent de « déverser » cette comptabilité du film dans la comptabilité de l’entreprise. C’est à ce moment-là que nous supervisons cette comptabilité mais surtout que nous vérifions que le rapprochement de banque est validé, sinon nous ne pourrons pas faire l’intégration.
Ainsi, l’administrateur de production suit la comptabilité au quotidien pendant le tournage et en cas de contrôle du coproducteur, nous pouvons nous contenter de présenter la comptabilité du film mais pas celle de l’entreprise.
Afin d’optimiser la coordination Expert-Comptable / Administrateur de production, il est nécessaire d’anticiper et de se rencontrer à la naissance du projet.
Cinéma, Télévision, films, documentaires, dessins animés, jeux vidéo, réalité virtuelle… autant d’activités sont concernées par LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE ET LE JEU VIDEO. Si elles possèdent de nombreux points communs, elles partagent également de nombreuses problématiques qui trouvent leurs origines dans des lois complexes et des usages inadaptés.
Parmi les opérations et problématiques que nous rencontrons, il y a la comptabilité et une fiscalité spécifique (immobilisations incorporelles sur les valeurs des films avec des amortissements complexes….), les crédits d’impôts complexes (dépenses éligibles ou pas, crédits sur plusieurs années avec demande d’agrément préalable…), la recherche de financement (coproduction, crowdfunding, subventions, placement de produits…), l’établissement de prévisionnels (pour attirer des investisseurs, des coproducteurs, obtenir un crédit bancaire…), le choix des statuts (SAS, SARL ….), la gestion de la polyactivité (Auteur/réalisateur/producteur/dirigeant et intermittent…), l’emploi et paye des intermittents, la mise en place de la comptabilité analytique (par film, par projet, par client…) et l’intégration des comptes de films par les comptes de liaisons auprès des administrateurs de production.
Nos Experts et Collaborateurs gèrent et conseillent afin de chercher, sécuriser et proposer des solutions optimisantes et adaptées sur ces différents points.
Avec sa double casquette de cabinet d’Expertise Comptable et de cabinet spécialisé dans l’audiovisuel et les jeux vidéo, Com’Com crée de la synergie, de la complémentarité et surtout une force de savoir-faire et de faire savoir, sur ce secteur, rarement égalée : une véritable Expertise !
Le panel de clients permet d’avoir du recul, de prendre de la hauteur sur le secteur afin de mieux les accompagner, qu’ils soient déjà installés ou futurs créateurs d’entreprises.
Les expériences des uns profitent ainsi aux autres.
L’appartenance à un grand groupe (Emargence), structuré en différents pôles (Expertise Comptable, Commissaire Aux Comptes, Payes et RH, Assurance et protection sociale, Juridique, Gestion de patrimoine), permet de chercher, trouver et proposer des solutions à l’ensemble des problématiques de l’entrepreneur de l’audiovisuel et du jeu vidéo.
Parce qu’avec une fiscalité et une comptabilité très spécifique, travailler avec un « généraliste » ne ferait que ralentir le traitement de votre dossier.
De plus, un accompagnement ciblé ne pourra qu’être qu’optimisant en terme de sécurisation des procédures, d’organisation, de recherche de financement et tout simplement de comparaisons des activités avec les autres dossiers du cabinet Com’Com sur le même secteur.
