Depuis sa création, le régime de l’Auto Entreprise, devenu récemment la Micro Entreprise, n’a pas cessé de prendre de l’ampleur.
Pour mieux comprendre qui est ME et où se situent les ME en terme de revenus et d’activité, vous trouverez ci-dessous les derniers chiffres publiés.
Le statut de micro-entrepreneur attire plus particulièrement les hommes de moins de 30 ans et ceux de 60 ans.
L’engouement pour la micro entreprise (ex autoentreprise) ne se dément pas. Fin 2016, la France comptait 1,07 million de micro-entrepreneurs (ex autoentrepreneurs), représentant 35 % de l’ensemble des travailleurs indépendants, selon le pointage réalisé par l’Agence centrale des organismes de Sécurité Sociale (Acoss), la fédération des Urssaf. Un nombre qui n’a pas cessé de progresser depuis la mise en place de ce statut, le 1er janvier 2009, et sa fusion en 2016 avec celui du régime micro fiscal.
Cette croissance a été particulièrement rapide jusqu’en 2011, en raison de l’attrait suscité chez les non salariés par ce nouveau dispositif simplifié. Mises à part ces deux premières années, le nombre d’immatriculations annuelles est de 325.000 en moyenne. Quant aux radiations, entre 250.000 et 275.000 sont enregistrées depuis 2012.
Les micro-entrepreneurs évoluent dans la quasi-totalité des activités économiques. Un tiers d’entre eux exercent une activité libérale quand les deux-tiers se prévalent d’une activité d’artisanat-commerçant.
Ils sont essentiellement présents dans :
- la construction (13,2 %),
- les arts-spectacles et activités récréatives (7,1 %),
- l’industrie (5,8 %),
- la santé (4,8 %),
- la coiffure et soin du corps (4,7 %),
- le conseil (4,7 %).
À eux seuls, ces secteurs d’activité concentrent 40 % des micro-entrepreneurs administrativement actifs.
Un chiffre d’affaires en hausse : Alors qu’entre 2011 et 2016 la proportion de micro-entrepreneurs inscrits a progressé de 47 %, ce sont dans les secteurs des transports et entreposage, de la santé, des activités sportives et du nettoyage que les hausses d’effectifs ont été les plus fortes.
Trois micro-entrepreneurs sur quatre (75,8 %) généraient en 2016 un chiffre d’affaires.
À l’image des travailleurs indépendants classiques, le régime de la microentreprise est à dominante masculine et attire tout particulièrement les moins de 30 ans et les plus de 60 ans. Cependant, davantage de femmes (80,3 %) que d’hommes (72,9 %) déclarent un chiffre d’affaires positif.
En 2016, le chiffre d’affaires annuel moyen était de 9.816 euros.
Dans le détail, les deux tiers des micro-entrepreneurs actifs se situent sous un chiffre d’affaires moyen de 9.000 euros par an, quand 25 % sont sous le seuil des 1.555 euros et 50 % sous celui de 5.250 euros. Ils sont seulement 10 % à déclarer un chiffre d’affaires supérieur à 26.000 euros.
Au fil des ans, on observe que le chiffre d’affaires progresse avec l’ancienneté dans le dispositif.
Pour autant, faut-il considérer la Micro Entreprise comme une véritable entreprise ?
Avec son lot de complexités renforcées, dû au doublement des seuils (tva et comptabilité obligatoire dans certains cas), ses pièges fiscaux (prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu pas toujours possible) et son manque de crédibilité, le régime de la Micro Entreprise ne doit pas, d’une part, être traité à la légère et, d’autre part, ne saurait être retenu que comme une étape transitoire à l’entrepreneuriat.
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