Vous connaissez mon goût immodéré pour les problématiques autour des photographes et de l’Agessa. Vous savez que tous les ans depuis plusieurs années je co-anime avec Joëlle Verbrugge, avocate, photographe et célèbre bloggeuse de « Droit et Photographie ».
Il fallait vous douter que pour ces premières journées Pep’s, les deux organisatrices allaient faire appel à mon savoir en la matière.
C’est donc le 5 et le 6 octobre que parmi 30 autres intervenants, j’ai participé à cette nouvelle manifestation initialisée et orchestrée d’une main de maitre par Agnès Colombo et Amélie Soubrié.
Les ateliers se voulaient très « technique de la photographie » et c’est ainsi que des ateliers sur des thèmes tels que « la séance nouveau-né », « prise de vue famille » ou bien encore « les solutions d’impression » se sont déroulés pendant ces deux journées.
Entre autres et pour apporter une touche juridique et fiscale à ces journées très techniques, 3 ateliers sortaient du lot et abordaient des thèmes « moins glamours » mais tout aussi importants.
Se sont succédés sur ces deux jours :
- Joëlle Verbrugge avec un atelier sur « droit à l’image, à la recherche d’une sécurité juridique »
- Laurène Faraut Lamotte avec un atelier sur « la relation contractuelle avec le client et le droit d’auteur du photographe, ce qu’il faut savoir »
- Eric Hainaut avec un atelier sur « auto-entreprise et dépassement seuil, que va-t-il m’arriver ? Quelles sont mes obligations ? »
Au cours de mon atelier j’ai abordé les différents statuts et régimes des photographes.
Je me suis principalement axé sur le régime de l’auto-entreprise, les dépassements de seuils et ce qu’il offrait alors au photographe pour continuer son activité : doit-il être à la fois auteur à l’Agessa et entreprise individuelle inscrite au répertoire des métiers ? Est-il alors opportun de passer en Sarl ou Sas ou bien de monter une association ou de faire du portage salarial ?… C’est devant une salle captivée par cette problématique du quotidien et à l’aide d’exemples précis que j’ai pu conseiller et démontrer la complexité de la fiscalité française sur le sujet.
D’ailleurs pour en savoir plus je vous recommande de lire mes fiches expertes suivantes :
Artistes-auteurs : Comment facturer mes activités accessoires ?
La photographie de spectacle : Des droits et des devoirs !
Les obligations comptables, fiscales et sociales des photographes
Avec une telle ambiance et des sujets d’actualité brulant comme celui-là, il est évident que je rempile pour l’année prochaine.
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Fort d’une expérience de plus de 20 ans, Com’Com est le leader de L’EXPERTISE COMPTABLE ET RH spécialisée qui accompagne le spectacle vivant, les producteurs et éditeurs phonographiques, le cinéma et l’audiovisuel, les artistes auteurs et interprètes, les freelances, le jeu vidéo, le multimédia….
Une reconnaissance officielle de compétence spécialisée :
En décembre 2020, Eric HAINAUT, associé-fondateur, a eu l’honneur de se voir reconnaitre officiellement la compétence spécialisée en activités culturelles, créatives et artistiques par l’Ordre des Experts-Comptables d’Ile-de-France.